Ma réno : Épisode 1
L'aventure de notre rénovation : quand une maison devient "Notre projet"
Trouver la maison parfaite, celle qui allait devenir notre nid pour les années à venir, celle où les enfants allaient créer leurs souvenirs d'enfance... Ça a pris du temps.
C'est assez étrange, comment, en 2 ans de recherche, nous sommes sortis d'une visite en disant:"je ne me projète pas du tout" pour l'un, et, "c'est elle" pour l'autre?
C'est un peu mon métier, me direz-vous. Mais se projeter dans une maison pleine de potentiel, ça demande plus qu'une vision créative: ça demande du réalisme, de la patience, et beaucoup (beaucoup) de café.
Le choix de la localisation, où comment nous sommes devenus géographes improvisés
La localisation, c'était LE critère principal. On voulait un endroit qui combine un terrain assez grand pour pouvoir jouer au foot, faire une piscine et un jardin, une bonne école pour les enfants, un quartier sympa... et qui soit dans notre budget (la quête du Graal, en somme). Trouver une maison avec un grand jardin proche de la mer est compliqué. Il a fallu beaucoup de patience pour que ce soit notre tour. Ici, dans le pays basque et dans la période post-COVID, les maisons se vendent dans la journée. Il y en a peu qui sortent sur internet, il faut être sûr de son banquier, de son projet, de ses critères.
Après des dizaines de visites, les agents nous convainquant de voir autre chose, des heures passées à scruter Google Maps pour deviner les localisations de maison, nous avons enfin trouvé LA maison. Bon, une maison de type basque, ça a un certain charme. Le rose ne nous à pas convaincu mais je savais qu'on pourrait la transformer. Elle avait tous les atouts qui nous permettrait d'en faire un espace de vie rien que pour nous.
La superficie du terrain, l'orientation de la maison et son positionnement sur le terrain, il y avait beaucoup de cases cochées (pour une fois) en même temps. Pour une fois, nous avions de multiples options, que ce soit pour la taille de la piscine, l'emplacement de celle-ci, l'aménagement paysager, une extension .
Les volumes
Hormis la localisation, l'accès et l'orientation du terrain, il faut considérer les volumes. Ce qui fait que je me suis projetée et pas mon partenaire de choc, c'est qu'il y avait les volumes. Est-ce la bonne superficie de terrain? Y-a-t-il le bon nombre de chambre? Avons-nous tous les espaces dont on a besoin ou avons-nous la possibilité de les créer?
Même si la disposition des pièces ne nous convenait pas vraiment, un long couloir desservant la partie nuit, je savais que c'était un travail d'agencement qui restait possible. Nous avions des combles, c'est toujours une option en plus.
On s'est évidemment dit qu'on pouvait y habiter tout de suite dans cette maison, parce qu'elle était propre. Nous pouvions prendre le temps de faire les travaux de rénovation.
Ça , c'est ce qu'on se disait, mais nous avons vite réalisé que quand les travaux commencent, qu'ils soient petits ou grands, toute la maison est impactée.
La vente de notre précédente maison a pris beaucoup de temps. Pour éviter d'exploser le budget, nous avons dû jongler avec un prêt relais. L'horloge qui décompte les jours avant la vente. Faut-il résister à la pression ou baisser le prix de vente? Autant dire que nos nerfs ont été mis à l'épreuve.
La phase travaux : archi, démolition et muscles
Nous savions qu'il fallait se faire accompagner par des professionnels, surtout si on déposait un permis. Une fois la maison entre nos mains, il fallait passer à l'étape cruciale des travaux. Étant architecte d'intérieur, j'avais déjà ma vision : réorganiser les espaces, maximiser la lumière naturelle, et bien sûr, y ajouter ma touche personnelle. Nous avons travaillé avec des architectes pour les plans, histoire de respecter les règles d'urbanisme et d'optimiser au mieux les volumes. Nous voulions plusieurs propositions viables et avancer le plus vite possible.
Le recours à un avis extérieur à été pour nous très important pour être sûrs de nous poser toutes les bonnes questions, de valider nos choix et n'oublier aucun détail. Un avis extérieur est toujours bénéfique, pour nous consolider dans nos choix, les affirmer ou penser à d'autres options.
Pensez-vous vraiment que nous aurions pu vivre ici en même temps que des travaux de cette ampleur?
Ensuite est venue la phase "amusante" (notez les guillemets) : la démolition. Pour économiser un peu sur le budget, nous avons décidé d'en faire une partie nous-mêmes. Alors, imaginez-nous, masses à la main, en train de détruire les doublures de cloisons et plafonds.
Ici, dans le salon, nous avons modifié la structure en remplaçant un mur porteur par un IPM. Adieu le couloir ultra long, bonjour la pièce de vie ouverte sur le jardin au sud.
Notez l'ouverture de l'espace.. La vieille cuisine accueille maintenant une salle de bain, l'ancienne salle à manger est devenue une chambre d'enfant (hors plan).
La suite de l'aventure...
Bien sûr, la rénovation ne s'arrête pas là. Chaque jour apporte son lot de décisions à prendre, de solutions à trouver, et d'imprévus à gérer. Mais c'est aussi ce qui fait la beauté de cette aventure. Parce qu'au final, voir cette maison se transformer petit à petit en notre foyer est une satisfaction indescriptible.
Je vous partage bientôt la suite, avec des photos, des anecdotes et peut-être même quelques conseils pour ceux qui souhaitent se lancer dans l'aventure de la rénovation.
Vous souhaitez vous spoiler le résultat de la réno? rendez-vous ici.
